COURS D'HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ DE MARIE

Auteur : Jean Coste S.M.


DIXIÈME CONFÉRENCE
LES DÉMARCHES À ROME
(1833-1835)

Docurnents à cousulter:

La quatrième partie de OM 1 (pp. 569-760) est presque exclusivement consacrée à ces démarches, dont elle suit pas à pas le déroulement. On se contentera ci-dessous de mettre en relief d'après ce dossier les étapes principales et l'enchaînement d'une histoire désormais bien connue. Quelques récits postérieurs apportent cependant des faits nouveaux et des appréciations d'ensemble non négligeables: cf. OM 2, docc. 427 ; 457-461 ; 466, §§ 9-14 ; 478 ; 517 ; 524 ; 544 ; 564; 586; 588; 598; 601; 622; 624; 748, §§ 17-20; 752, §§ 32-38.

Voir aussi Antiquiores textus, fasc. 1, pp. 65-87; Ecrits de s. Pierre Chanel, doc. 6.

 

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PRÉI.IMINAIRES

1. Antécédents et occasion.

Le recours des aspirants maristes à Rome en 1822 avait finalement abouti à la décision prise par le nonce Macchi de confier le dossier de la Société de Marie à Mgr Devie (cf. cinquième conférence). Il était clair qu'une nouvelle démarche ne pouvait être tentée avant plusieurs années et sans que la situation de la Société ait substantiellement changé.

Dès la fin de 1830, c'est-à-dire peu après son élection comme supérieur central, l'abbé Colin songea à écrire à Mgr Macchi, devenu entre temps cardinal de curie (cf. docc. 222, § 8, et 225, § 4). Sa lettre, qui semble avoir été écrite au printemps 1831, n'est pas conservée. Le cardinal répondit en conseillant le voyage de Rome, mais ce dernier ne put avoir lieu alors, les évêques s'y étant opposés en arguant l'incertitude de la situation politique en Italie (cf. doc. 268, § 2).

Au début de 1833, la situation apparut favorable pour une nouvelle tentative. La Société venait de se fortifier par l'acquisition de deux « noviciats » (cf. septième conférence), et l'accueil fait par Mgr de Pins à l'abbé Colin au mois de janvier (cf. doc. 264, § 1 ) laissait espérer que Lyon ne s'opposerait pas, cette fois, à un voyage. Celui-ci semble avoir été envisagé dès le début. de février (ibid., § 5) et avoir reçu au début d'avril l'approbation de principe des deux évêques de Lyon et Belley (cf. docc. 267, § 4; 268, § 3).

Le 15 avril 1833, l'abbé Colin écrivit de nouveau au cardinal Macchi en lui annonçant son désir de se rendre à Rome et en lui demandant de lui faciliter les choses. A cette lettre (doc. 268) était jointe une supplique pour le pape (doc. 269), reprise presque littérale de celle de 1822 (doc. 69), compte tenu de l'évolution de la situation entre temps. L'allusion à un prochain voyage y était claire (cf. doc. 269, § 6).

Le cardinal Macchi répondit à Mgr Devie en l'encourageant à autoriser le voyage ( cf. doc. 272, § 3 ). Mgr Devie, après s'être fait bien prier, donna l'autorisation (cf. docc. 466, § 9; 524; §§ 8-9; 547, § 31 ; 752, § 33 ). On songea dès lors à préparer le voyage.

2. Préparation du voyage.

Pour aborder avec succès la cour romaine, l'abbé Colin avait besoin de présenter un dossier assez fourni sur la Société et tout d'abord de favorables recommandations épiscopales. A Mgr de Pins et à Mgr Devie il semble avoir demandé, outre des lettres de présentation l'accréditant ainsi que ses compagnons de voyage auprès du cardinal Macchi (docc. 275 et 281), des attestations sur l'état de la Société dans leurs diocèses. Là encore, la rivalité entre les deux évêques semble avoir joué en faveur de la Société (cf. doc. 466, § 10). Ces attestations ne sont pas conservées, pas plus que celle de l'évêque de Grenoble concernant les écoles de frères maristes de son diocèse (cf. OM 1, p. 679, note 3).

A ces lettres fut joint le texte de la règle des pères entièrement retouchée depuis Cerdon (cf. docc. 268, § 3, et 298, § 2), avec une lettre de présentation signée de tous les aspirants prêtres (doc. 282) et une supplique pour le tiers ordre de Belley (doc. 284).

Pour accompagner l'abbé Colin, furent désignés MM. Chanel et Bourdin. Sans doute tint-on à envoyer un prêtre de Belley et un prêtre de Lyon, tout en prenant les deux bénéficiaires parmi le personnel du collège de Belley, plus libre durant les vacances.

3. But du voyage.

Si les trois aspirants maristes se rendaient à Rome, c'était évidemment pour soumettre au Saint-Siège l'existence et l'état actuel de la Société en projet et recevoir ses décisions pour l'avenir. Mais il importe de préciser encore davantage les intentions de l'abbé Colin.

S'il tenait tant à se rendre à Rome, c'était en vertu d'un voeu qu'il avait fait à Cerdon de travailler à la réussite de la Société jusqu'à ce qu'elle fût soumise au souverain pontife. Ce motif de conscience, attesté tant par un document contemparain (doc. 307) que par de nombreuses allusions postérieures (cf. docc. 457; 524, § 9; 544, § 12; 547, § 31; 622; 752, § 32), paraît avoir joué un rôle déterminant.

Outre l'intention de soumettre ainsi l'état de la Société au Saint-Siège en vertu de son voeu, avait-il le désir d'en obtenir l'approbation? A son retour, il le niera (cf. doc. 307), et c'cst un fait que le Summarium de novembre 1833 se bornait à des requêtes plus limitées (cf. doc. 294, § 13). Mais celles-ci représentaient déjà une position de repli, et il semble bien que l'approbation de la Société constituait avant le départ de France la vraie perspective de fond des démarches entreprises (cf. doc. 282, §§ 2-3), bien que, prudemment, les aspirants maristes n'aient jamais dit qu'ils espéraient l'obtenir au terme de leur voyage.

 

2

LE PÈLERINAGE (août-octobre 1833)

Après une messe à Fourvière le jeudi 29 août au matin (cf. doc. 283, § 1 ), les trois pèlerins partirent pouur Marseille, sans doute en bateau sur le Rhône (cf. doc. 287, § 1 ). Ils y arrivèrent le samedi 31 au matin, mais des difficultés de passeport leur ayant fait manquer le paquebot prévu, ils ne purent embarquer que le 4 septembre sur un vaisseau marchand très incommode, la Madonna del buon ajuto. Escale à la Ciotat, tempête, escale à San Stefano près d'Orbetello le 11. Le 13, départ de San Stefano et arrivée le soir à Civitavecchia. Le 14, départ de Civitavecchia et arrivée à Rome le 15 septembre avant le jour (cf. docc. 287, § 1, et 288. § 2).

A Rome, la première visite est pour le cardinal Macchi, à qui en remet tout le dossier (cf. docc. 288, § 3: 427, § 12; 466, § 11 ). Le cardinal porte le tout à l'audience du pape dès le 17 septembre. Grégoire XVI renvoie l'examen de l'affaire au préfet de la S. Congrégation des Evêques et Réguliers (cf. docc. 269, § 10, et 288, § 3). Mais la curie est alors en vacances jusqu'au mois de novembre. Il est alors décidé que MM. Chanel et Bourdin rentreront en France et que M. Colin restera seul à Rome en attendant la décision de la S. Congrégation (cf, doc. 284, § 4).

En attendant, les trois pèlerins, qui logent près de San Luigi dei Francesi, sans doute via della Scrofa (cf. OM 1, p. 644), visitent assidûment la ville éternelle : les trois basiliques majeures (Saint-Paul, incendié, n'est pas encore reconstruit), les catacombes de Saint-Sébastien, la prison Mamertine, le collège romain, le Gesù, la Scala Santa, le Colisée, etc.

Le 28 septembre, peu avant le départ de Grégoire XVI pour Castelgandolfo, les trois prêtres réussissent à obtenir une audience particulière, grâce à l'intervention du cardinal Macchi. L'abbé Colin porte avec lui la supplique relative au tiers ordre (doc. 284). Le pape ne parlant pas le français, on se comprend mal (cf. docc. 598; 752, § 37). Pour le fond de l'affaire, Grégoire XVI confirme qu'elle sera traitée par la S. C. des Evêques et Réguliers (cf. doc. 288, § 4). Quant à la supplique sur le tiers ordre, il en lit une partie, déclare que le pape n'approuve pas sans examen. et y écrit une note autographe renvoyant l'affaire au préfet de la S. C. des Evêques et Réguliers. Le P. Colin s'enhardit jusqu'à faire remarquer que ce dernier est absent. Le pape renvoie alors au secrétaire de la S. C. du Concile, Mgr Polidori (cf. doc. 284, § 9, et les récits postérieurs qui déforment et embellissent le fait : docc. 427, § 13; 466, § 12; 752, § 35). Sur d'autres détails arrivés à l'audience, cf. doc. 752, § 36. Le même jour, chacun écrit à Belley (cf. docc. 288; 289; et Ecrits de s. Pierre Chanel, doc. 6).

Le premier octobre, les trois pèlerins partent pour Lorette, où ils arrivent le 5 (cf. doc. 292, § 1). MM. Chanel et Bourdin en repartent peu après pour Belley par Ancône, Bologne, Ravenne, Ferrare, Venise, Milan, Verceil, Turin, Chambéry. M. Colin reste sept jours à Lorette, célébrant tous les jours dans la Santa Casa (cf. docc. 292, § l.; 564). Il est de retour à Rome le 16 octobre (cf. doc. 293, l.igne 63) et prend logement au couvent des Saints-Apôtres, face au palais Odescalchi, où est installée la secrétairerie de la S. C. des Evêques et Réguliers. Il passe de longs moments en prière à l'une des tribunes de la basilique des Saints-Apôtres et va souvent invoquer la Madonna dell'archetto toute proche (cf. doc. 564, § 2). Mais désormais il s'emploie surtout à pousser l'examen de l'affaire de la Société.

 

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L'EXAMEN DU DOSSIER MARISTE

(novembre 1833-janvier 1834)

Dès avant son voyage pour Lorette, M. Colin avait fait examiner la règle - ou du moins un abrégé de celle-ci dont il devait avoir apporté plusieurs copies - par différents personnages de la curìe (cf. docc. 289, § 6; 292, § 4; 298, § 2). On lui conseilla de ne pas se borner à la règle des prêtres mais de donner aussi un aperçu de celle des frères et des soeurs (cf. doc. 295, § 4). Conformément à ces conseils, l'abbé Colin refondit le texte qu'il avaìt apporté. Il passa à ce travail tout le mois de novembre, et le résultat en fut le Summarium regularum encore conservé aux archives de la S. C. des Religieux (cf. doc. 294 et Ant. textus, fasc. 1, pp. 65-87).

Ce texte représeute la première rédaction des constitutions qui nous soit parvenue. Une étude critique de ses rapports avec les rédactions antérieures de la règle et de son influence sur celles qui suivirent est encore à faire. La Tabella concordantiaruan des Antiquiores textus (fasc. introd., pp, 39-87) indique toutefois dès maintenant les numéros des constitutions actuelles dans lesquels on retrouve des éléments de ce Summarium, Ce dernier constitue ainsi un point de départ pour l'étude de nombreux aspects de la pensée du P. Colin.

En finale, l'abbé Colin, ayant déjà senti sans doute qu'il serait difficile d'obtenir cette fois l'approbation de la Société, se bornait à solliciter quatre faveurs : la permission de recevoir des postulants, celle d'élire un supérieur général, celle d'émettre les voeux de religion, et enfin des indulgences pour le tiers ordre (cf. doc. 294, §§ 13-14).

Ce Summarium, précédé de la supplique d'introduction rédigée en France (cf. doc. 282), fut remis au cardinal Odescalchi, préfet de la S. C. des Evêques et Réguliers, le 9 décembre (cf. doc. 295, § 3). Le 13, l'abbé Colin avait une entrevue avec lui et put se rendre compte que l'ampleur du plan de la Société suscitait des difficultés (cf. doc. Z96, § 2).

Le cardinal Odescalchi ayant choisi comme ponent ou rapporteur de l'affaire le cardinal Castracane (cf. docc. 269, § 12, et 296, § 1), l'abbé Colin eut plusieurs entrevues avec ce dernier, de qui dépendait l'issue de l'affaire. Il fut très bien reçu (cf. doc. 601), mais le cardinal Castracane n'arrivait pas à prendre au sérieux l'idée gigantesque d'une société en quatre branches, comportant notamment une confrérie destinée à rassembler tous les fidèles sous l'égide de Marie (cf. docc. 427, § 2; 458; 459). Pour l'aider à s'y reconnaître dans le dossier, l'abbé Colin rédigea successivement pour lui deux mémoires très résumés en français, encore conservés aux archives de la S. C. des Religieux (docc. 299 et 300).

Finalement, voyant que le cardinal demeurait hostile au plan général de la Société et même à la permission d'émettre des voeux et d'élire un supérieur général, ce qui revenait à une approbation sans le nom, l'abbé Colin décida de ne plus parler que de la société des prêtres. Ceci ne suffisant pas, il adopta enfin une ultime position de repli, demandant seulement que les prêtres des deux diocèses de Lyon et Belley puissent élire un supérieur du consentement des ordinaires et que des indulgences soient accordées aux diverses branches de la Société (cf. doc. 304, §§ 16-17).

 

4

LA DÉCISION DU 31 JANVIER ET SES SUITES

Le 31 janvier, eut lieu une réunion plénière de la S. C. des Evêques et Réguliers, et c'est là que furent discutées les requêtes de l'abbé Colin.

Le cardinal Castracane lut un long rapport dont on trouvera en OM 1 le texte italien intégral (doc. 304) et une analyse en français (ibid., introduction) à laquelle on se permet de renvoyer ici. Après avoir fait de sévères réserves tant sur l'opportunité d'approuver en France un nouvel institut que sur la structure de la Société projetée et certains points de règle, il concluait en recommandant par pitié l'approbation des deux ultimes requêtes de l'abbé Colin : pouvoir d'élire un supérieur pour les prêtres et indulgences, ces dernières devant être toutefois expressément limitées à la branche des prêtres.

La S. Congrégation approuva ces deux points et décida que l'on écrirait aux ordinaires de Lyon et de Belley pour les avertir à la fois du rejet du projet comme tel et de la faculté concédée aux prêtres maristes de s'élire un supérieur avec leur consentement. C'est à eux également que devraient être envoyés les rescrits d'indulgences.

L'abbé Colin quitta Rome dans la première semaine de février sans avoir eu connaissance de cette décision, dont il prévoyait cependant la teneur (cf. doc. 303, § 4). Il prit sans doute la voie de mer (cf. doc. 303, § 3) et arriva le 21 février à Belley, où on lui fit fête (cf. doc. 306).

Entre temps à Rome, l'exécution de la décision du 31 janvier, pourtant fort simple, prenait un cours tout à fait imprévu. Le 16 février, le cardinal Castracane envoya son rapport et une minute de la lettre prévue pour les deux ordinaires à Mgr Canali, secrétaire de la S. Congrégation (cf. doc. 305). Puis, pendant près de deux mois, rien ne se fit. Le 8 avril, pourtant, comme suite sans doute à une lettre de l'abbé Colin s'étonnant de ne recevoir aucune réponse (cf. doc. 308), les deux exemplaires de la lettre aux ordinaires furent signés par le préfet et le secrétaire de la S. Congrégation (cf. doc. 309) mais non envoyés. En effet, par une étrange anomalie, la décision du 31 janvier n'avait pas encore, à cette date, été soumise, comme de droit, à l'approbation pontificale. Elle le fut seulement le 20 juin (cf. doc. 312), et c'est alors que l'on se préoccupa de faire préparer les brefs d'indulgences demandés. Mais entre la S. C. des Evêques et Réguliers et celle des Indulgences, les consignes furent mal transmises. Alors que les indulgences ne devaient concerner que les prêtres et être adressées aux ordinaires en même temps que les lettres qui leur étaient destinées, l'abbé Colin reçut directement en septembre 1834 (cf. doc. 322, § 4) trois brefs d'indulgences pour le tiers ordre de Belley, alors que les lettres aux ordinaires étaient toujours en panne (cf. docc. 316; 318; 319).

Pour expliquer cette marche déconcertante des événements, il ne suffit sans doute pas de recourir à la proverbiale incuria curiae ni à l'âge très avancé du secrétaire de la S. Congrégation. Quelqu'un avait dû intervenir et, d'une manière difficile à préciser dans le détail, oeuvrer pour retarder l'expédition de la lettre aux ordinaires. Ce personnage est bien connu, grâce aux récits postérieurs du P. Colin : c'est l'abbé Trinchant.

Ancien secrétaire de l'évêque de Chartres, Paul Trinchant se trouvait à Rome comme postulateur de la cause de Jeanne de Lestonnac, aujourd'hui canonisée. Il avait fait par hasard la connaissance de l'abbé Colin et pris à coeur les intérêts de la Société de Marie. En partant, ce dernier lui avait confié la poursuite de l'affaire (cf. docc. 427, § 14, et 317, § 3). Trouvant que la lettre aux ordinaires compromettait toute perspective d'approbation de la Société (cf. doc. 427, § 16), il s'efforça sans doute d'abord de gagner du temps, puis, à l'automne 1834, vint tout remettre en question par l'introduction d'une nouvelle supplique.

Cette dernière démarche était habile. Profitant de ce que le tiers ordre avait déjà obtenu, avec les trois brefs d'indulgences, l'équivalent d'une approbation, M. Trinchant le supprimait du plan de la Société et, pour le reste, présentait à nouveau la substance des mémoires rédigés à Rome par l'abbé Colin, avec les trois requêtes concernant la réception de postulants, l'élection d'un supérieur et l'émission de voeux (cf. docc. 299-300 et 326-327). L'hostilité du cardinal Castracane ayant surtout porté sur le tiers ordre, on pouvait espérer par là la désarmer et obtenir bien plus qu'il n'avait été concédé le 31 janvier.

Sur cette supplique de M. Trinchant, le cardinal Castracane rédigea un nouveau rapport (doc. 335) concluant qu'il n'y avait pas lieu de s'écarter de la décision précédente, le changement opéré dans la supplique n'étant qu'accidentel. Il demandait en terminant que les lettres aux ordinaires soient enfin expédiées.

En fait, on ne sait pas si ce rapport fut même discuté, et en tout cas les fameuses lettres ne furent pas expédiées. Sans doute M. Trinchant était-il de nouveau discrètement et efficacement intervenu. L'oubli tombait ainsi sur le dossier de la Société de Marie, et seule une initiative totalement imprévue obligera, un an plus tard, la S. Congrégation à le reprendre.